ATE JU : Bonjour Valère Lovis

Valère Lovis (VL) : Bonjour

ATE JU : À l’occasion de notre AG 2023, vous avez été élu co-président. Toutes nos félicitations ! Cependant, il faut bien admettre que très peu de membres vous connaissent. Seriez-vous, dès lors, d’accord de vous présenter ?

VL : Bien sûr ! Comme écrit plus haut, je m’appelle Valère Lovis. J’ai 25 ans, suis étudiant en lettres et sciences humaines à l’Université de Neuchâtel et ai rejoint l’ATE en 2018. Je suis entré au comité de la section jurassienne lors de l’AG de 2019, c’est-à-dire la même que celle durant laquelle Jean-Marc Comment, mon collègue à la présidence, a repris les rênes de l’association. Je remercie d’ailleurs les membres présent-e-s à l’AG 2023 d’avoir accordé leur confiance à Jean-Marc et moi-même afin de co-présider l’ATE Jura durant l’année en cours.

ATE JU : Il est assez rare de voir de jeunes membres actives ou actifs au sein des associations et encore moins au sein de l’ATE. Pourquoi avez-vous décidé de nous rejoindre et de vous engager au point de reprendre la co-présidence de la section jurassienne ?

VL : C’est une bonne question. Tout d’abord, il faut bien admettre que je suis sensible à l’environnement et à la justice sociale de manière générale. Toutefois, ce qui motive le plus mon activité à l’ATE est l’existence d’un certain paradoxe. En effet, la mobilité spatiale est à la fois une des conditions nécessaires à l’existence de l’être humain, mais est également un phénomène exerçant une influence négative sur ce dernier, que ce soit du point de vue sanitaire (avec les pollutions atmosphérique et sonore principalement liée aux véhicules routiers motorisés) ou environnemental (avec les émissions de gaz à effet de serre induisant les changements climatiques ou encore les déchets émanant des véhicules utilisés).
Par ailleurs, l’ATE défendant non seulement les usagères et usagers des transports publics ainsi que les adeptes de la mobilité douce, mais s’opposant également à une mobilité illimitée et inefficace du point de vue des matières premières et de l’énergie nécessaire, j’estime normal d’agir concrètement afin de changer ce paradigme de la mobilité. Cela passe, à mon avis, principalement par une augmentation de l’attractivité des transports publics tant du point de vue de l’offre que des tarifs, un développement des infrastructures cyclables et l’introduction de mesures d’accompagnement respectivement incitatives ou restrictives afin de mener à changement des habitudes individuelles de mobilité.

ATE JU : D’accord, très bien. Outre le mandat de membre du comité que vous avez assumé jusqu’à présent, siégez-vous ou avez-vous siégé au sein d’autres associations ?

VL : Oui. J’ai exercé, de 2021 à 2023, le mandat de co-secrétaire respectivement de secrétaire de la Jeunesse socialiste jurassienne (JSJ), ce qui m’a permis de me représenter plus ou moins concrètement les efforts devant être fournis afin qu’une association telle que l’ATE puisse être active et reconnue. La tâche est, d’ailleurs, particulièrement ardue quand il s’agit de combiner un tel mandat avec des études universitaires, raison pour laquelle j’ai émis l’idée d’une co-présidence. Je remercie d’ailleurs tant le comité que l’assemblée de l’avoir soutenue.

ATE JU : Vous affirmez avoir été secrétaire d’un parti politique de jeunes. Avez-vous, à tout hasard, une expérience politique « pure et dure » ?

VL : En effet. J’ai eu la chance d’exercer le mandat de Conseiller général au sein de la commune de Val Terbi durant quasiment toute l’année 2022 sous la bannière Val Terbi Ensemble. Cette courte mais enrichissante expérience a été l’occasion de tirer de nombreux enseignements, principalement du point de vue des connaissances institutionnelles et des procédures, ce qui me sera très utile dans le cadre de mon mandat à la co-présidence de la section jurassienne de l’ATE, l’association étant de plus en plus active au niveau communal. Dans les faits, ce qui me plaît au premier chef est le côté social de la politique et du milieu associatif, raison pour laquelle je m’y investis dans la mesure des disponibilités qu’offre mon plan d’études universitaires. J’espère, par ailleurs, que cet engagement portera ses fruits, notamment au travers d’une augmentation du nombre de membres.]

ATE JU : Programme chargé en perspective ! Merci beaucoup Valère Lovis pour cette entrevue et plein succès avec Jean-Marc Comment à la tête de l’association.

VL : Merci beaucoup